Leurs histoires sont racontées à l’occasion d’une veillée qui elle-même semble s’éterniser. Cette mise en récit sous forme de miroir offre une perspective nouvelle sur des questions relatives à la féminité et met en scène un espace de parole entre ces deux actrices principales.
Ces questions, comme des couches successives de narrations, se prolongent dans le jeu de scène et incluent le public par le partage émotionnel. C’est ce qui permet de raconter une histoire commune au travers d’une expérience particulière dans laquelle les spectateurs et spectatrices se retrouvent.
Anaïs Assémat s’empare de cette histoire mélancolique, touchante, drôle, surprenante, émouvante, pour mettre en scène le relationnel et la parole, pour nous faire vivre la transversalité de l’échange et la force du lien.